En cette matinée du 18 octobre 1961, plusieurs centaines de familles sont sans nouvelles de leur proches, cherchent dans les centres de santé, commissariats de Paris et de ses alentours. La veille, l’État a commis un crime. Plusieurs centaines de victimes, des dizaines de disparus. Le fruit de la répression aveugle d’une manifestation d’Algériens venus contester l’injustice d’un couvre-feu dans le cadre de la guerre d’Algérie. D’autres événements violents suivront. D’autres les ont précédé.
Pour évoquer le traitement mémoriel du 17 octobre 1961, j’ai pu participer au colloque organisé par Sabrina Sebaihi ce lundi. Il faut ouvrir les archives, établir la vérité et rendre la justice.