Deux mois après les Ă©pisodes de rĂ©voltes urbaines en Seine-Saint-Denis suite au meurtre de Nahel, et alors que les parents ont reçu des leçons du gouvernement, nous avons fait le point sur la rentrĂ©e scolaire avec la rectrice de l’acadĂ©mie de Creteil. Tout le monde souhaite de bonnes conditions d’études pour la rĂ©ussite de ses enfants.

Alors que le sentiment d’abandon des habitants du dĂ©partement ne cesse de croĂ®tre, nous n’avons eu droit qu’Ă  des logorrhĂ©es de la rectrice nous expliquant quasiment que tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Les dĂ©putĂ©s insoumis du dĂ©partement ont pourtant fait remonter un nombre important de problèmes rencontrĂ©s par le corps enseignant et la communautĂ© Ă©ducative : des classes supprimĂ©es, manque de moyens, de professeurs, d’assistantes sociales, d’infirmières  ou encore d’assistantes sociales. 

Pareillement, sur les AESH tout va beaucoup mieux nous dit le ministère, qu’importe leurs conditions de travail et de rĂ©munĂ©ration indignes. Qu’importe la dĂ©scolarisation de milliers d’enfants. 

Les habitants de la Seine-Saint-Denis ne sont pas en demande d’Ă©lĂ©ments de langage et de contre-veritĂ©s, ils attendent qu’enfin des moyens soit allouĂ©s pour permettre Ă  l’Ă©galitĂ© rĂ©publicaine d’opĂ©rer dans nos Ă©coles. Les grands discours auto-satisfaits ne convainquent  que celles et ceux qui les proclament.