Vendredi dernier, une députée macroniste a jugé bon d’affirmer que la précarité du métier d’AESH (accompagnant d’élèves en situation de handicap) était « un choix » que ces personnes « devaient assumer ». Des propos inacceptables et insultants, venus d’une députée qui n’était même pas présente lors des travaux sur ma proposition de loi visant à créer un corps de fonctionnaire pour les AESH.

Sa prise de parole était donc une preuve supplémentaire du mépris de la macronie pour le métier d’AESH. Un métier exercé avec dignité par plusieurs dizaines de milliers de femmes. Faible rémunération, précarité, peu de formation, les AESH cumulent toutes les difficultés au travail. Il n’y a pas assez d’AESH pour les enfants, les parents sont à bout, l’école inclusive est une fiction.

Les syndicats, à la pointe dans les combats pour plus de reconnaissance, ont donc lancé une pétition à signer ici.