Appelée les enfants de l’amour en lingala et en kikongo, cette Organisation non gouvernementale oeuvre quotidiennement pour permettre l’accès à l’éducation pour des enfants orphelins, la formation des jeunes adultes, ou encore l’accès au micro-crédit pour les femmes qui veulent entreprendre. 

Nous avons été reçus avec chaleur, par des Kinoises et Kinois  bénéficient de toutes ces initiatives d’entraide. Que ce soit en participant aux rénovations d’établissements scolaires ou encore en portant assistance alimentaire, en activités ou en produits essentiels aux orphelins et familles en difficulté, l’ONG Bana Zola est devenue un acteur incontournable pour des milliers de bénéficiaires. Par ailleurs, des ponts existent entre nos deux pays puisque des jumelages sont organisés entre Bana Zola et des établissements scolaires français. Avec mes collègues Carlos Martens Bilongo et Arnaud Le Gall, nous nous efforcerons de les consolider et de les développer là où nous sommes élus. 

La pression de la dette des États du nord et les investissements colossaux nécessaires pour faire face au changement climatique limitent grandement la capacité des États du Sud à faire face aux inégalités. Le pays doit par ailleurs encaisser les conséquences de deux guerres dont les sorties meurtrières marquent plus que jamais l’Est du pays. L’entraide n’est donc pas un vain mot dans ces conditions. Au regard de l’énergie déployée par la société civile, les exigences de justice sociale et de redistribution des citoyen·nes sont d’autant plus fortes que la RDC dispose de ressources naturelles et humaines à même de propulser le pays vers l’avenir. 

Nous tenons à remercier Bana Zola et l’association G24 pour leur accueil qui nous a permis d’échanger avec ces femmes et ces hommes, dignes et combatifs dans l’adversité.