Cet après-midi, je me suis rendue à l’hôpital Ballanger où le service des urgences fonctionne de façon dégradée. Je tenais à assurer les personnels de mon soutien. À partir de 18 heures en semaine plus personne n’est accepté aux urgences à moins d’être amené par le SAMU. Une décision également appliquée en fin de semaine.
Macron navigue à vue et se paie de mots. Macron, parce que le ministre de la santé est aux abonnés absents sur tout. Lundi, Macron plaçait la santé au cœur des enjeux nationaux : « Désengorger les urgences » qu’il disait. 4 jours plus tard, vendredi, les urgences de Ballanger fermaient ! Désengorger les urgences, cela signifie donc les fermer. Malgré les belles paroles du président, la destruction de l’hôpital public poursuit son cours : manque de personnel, conditions d’accueil dégradées et appel à l’intérim rendu plus difficile depuis le début du mois à cause de la #loiRIST. Ainsi, les macronistes tiers-mondisent la France.
Et les premières victimes de cette destruction méthodique de l’hôpital public, se sont les habitants de Seine-Saint-Denis : Aulnaysiens, Sevranais, Bondynois, Villepintois et celles et ceux d’ailleurs… L’égal accès aux soins ? Jeté à la poubelle ! Des moyens doivent être immédiatement débloqués pour assurer le droit à la santé pour toutes et tous !