Dans l’indifférence médiatique, la Cour internationale de justice, instance judiciaire suprême de l’ONU, vient de confirmer que le risque génocidaire à Gaza est réel. Cette décision, prise à la quasi unanimité de la Cour avec 15 pour et 2 contre, confirme les alertes qui se multiplient autours de la situation dans la zone. Elle enjoint Israël à prendre des mesures afin de respecter les droits des Palestiniens et de sanctionner les auteurs des actes commis.

La France est signataire de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide sur laquelle la Cour s’est appuyée et ne peut donc pas ignorer la force de la chose jugée. Par ailleurs, notre pays préside jusqu’à la fin du mois le Conseil de sécurité de l’ONU. À ce titre, la France doit immédiatement appuyer ce premier jugement et permettre au droit international de s’appliquer pleinement dans la région.

En effet, si les conclusions de la Cour internationale de justice constituent une victoire du droit international, elles ne peuvent rester lettre morte. Le seul débouché politique clair est l’imposition d’un cessez-le-feu. La France doit peser de tout son poids pour l’obtenir et sauver la vie de milliers de personnes, en même temps que les principes du droit international qui doivent s’appliquer à tous.

Les mesures conservatoires décidées par la Cour internationale de justice sont à retrouver ici.