L’aide publique au développement pourrait être l’une des principales victimes d’un budget 2025 austéritaire, qui poursuit la même logique de casse sociale appliquée par le clan Macron depuis 7 ans. Les coupes pourraient ainsi dépasser les 30 %, à rebours de tous les engagements internationaux de la France et de toutes les prises de position publiques du président Macron.
Alors que les besoins de la solidarité internationale n’ont jamais été aussi importants, avec une multiplication des crises, des conflits et des phénomènes climatiques extrêmes, le gouvernement fait le choix du repli. L’aide publique au développement n’est pas parfaite. Elle continue d’alimenter des logiques de domination qu’il faut remettre en cause. Elle reste toutefois un outil important, notamment son volet aide humanitaire d’urgence, pour soutenir des peuples plongés dans la difficulté.
Le gouvernement doit ainsi revoir sa copie et renoncer à ces coupes. Cela passe par une modification massive de la taxe sur les transactions financières, au recouvrement particulièrement lacunaire, au taux largement insuffisant et au seuil trop longtemps inchangé. Merci à Gautier Centlivre, d’Action Santé Mondiale pour cet échange.