J’ai été interpellée à plusieurs reprises au sujet de dysfonctionnements lors du passage des épreuves du Grand Oral du baccalauréat, au lycée Jean Zay d’Aulnay-sous-Bois. En effet, plusieurs jurys ne se sont pas présentés.
J’ai saisi le recteur de l’Académie de Créteil pour lui demander des solutions. A court terme, ces dysfonctionnements ne doivent pas se reproduire lors de la session de rattrapage qui aura lieu du 6 au 8 juillet.
Mon courrier :
Les élèves de terminale étaient convoqués pour le Grand Oral du 20 au 27 juin.
Vous save l’importance de cette épreuve et les conditions dans lesquelles elles ont été préparées
ces deniers mois et années, en raison de la crise sanitaire. Or l’organisation de cette dernière a
fait, cette année, l’objet de nombreux dysfonctionnements.
En effet, vingt-quatre lycéens de l’établissement Jean Zay à Aulnay-sous-Bois n’ont pas pu
passer leur Grand Oral au moment prévu initialement, faute de jury constitué. De plus, les
lycéens et les familles n’ont reçu que très tardivement de explications et des directives
concernant le report de leur épreuve.
Des proviseurs d’autres villes on relaté les mêmes difficultés : plusieurs jurys absents, pas de
jurys de réserve, un numéro d’urgence au Service Interacadémique de Examens et Concours
(SIEC) qui ne répond pas… Des membres du corps enseignant, ainsi que des associations de
parents d’élèves, on été abandonnés dans le silence le plus total et m’ont sollicitée.
Les familles on évidemment très mal vécu cette situation, se sentant méprisées, et considérant à
juste titre que le déroulé de ces épreuves relevait d’une certaine forme de maltraitance sociale.
Quels dispositifs comptez-vous mettre en œuvre afin que de telles situations ne se
reproduisent pas ? Je pense notamment, à court terme, aux épreuves de rattrapage du
baccalauréat 2022 qui se tiendront du 6 au 8 juillet.
Je vous prie de croire, Monsieur Le Recteur, en l’assurance de mes salutations distinguées.
Nadège Abomangoli