C’est une prime de risque de 118 euros à laquelle l’ensemble des personnels des urgences a droit depuis quelques années. Tout le personnel ? Non, par un jeu syntaxique et une bonne dose de mauvaise foi, les services des urgences gynécologiques et obstétriques sont exclus du dispositif. À Ballanger, infirmières, sage-femmes, ont déclenché une grève face à cette injustice. En face, la direction reste sourde aux revendications, l’ARS (Agence régionale de santé) est aux abonnés absents, et le gouvernement multiplie les promesses sans lendemain.

Le personnel partage son désarroi face à ce refus de reconnaissance. La conséquence, c’est une perte d’attractivité du secteur hospitalier. La destruction de l’hôpital public suit ainsi sont cours, quelques semaines après la fermeture partielle des urgences de Ballanger la nuit et les fins de semaines.