Après son immobilisme lors de la loi sur le pouvoir d’achat, le gouvernement a poursuivi le mouvement lors du vote sur le budget rectificatif avec ses alliés habituels de la droite.
Ils ont donc :
Refusé la hausse des salaires, du SMIC, du RSA, de l’AAH…
Refusé des primes pour le personnel hospitalier à bout
Refusé le retour de l’ISF
Refusé une taxe sur les super profits pourtant réclamée par l’OCDE
Mais le plus honteux s’est déroulé ce matin, montrant la culture du compromis inexistante en Macronie. Hier, malgré son opposition, nous avons adopté une hausse de 5,5 % des pensions de retraite, au niveau de l’inflation. Ce n’était pas Byzance, mais tout est bon à prendre. 5 € par mois supplémentaires. Mais 5 € de trop pour le gouvernement de Mme Borne. On aurait dû s’en douter, la Macronie avait abaissé les APL du même montant il y a pile 5 ans.
Ainsi donc, le gouvernement va réagir en douce. Ce matin, les retraités qui pouvaient se réjouir du vote de la veille auront la gueule de bois : Bruno Le Maire a demandé à 2 heures du matin un second vote sur les pensions de retraite. Le financement ne serait pas bon, mal fléché. Pur prétexte, pour ce genre de chose il existe des solutions. Mais le gouvernement n’en veut pas de ces solutions car il ne veut pas aider les retraités. Ainsi donc, les 500 millions d’euros pour les soutenir ont été annulés à 3h du matin par la Macronie.
Le message a le mérite d’être clair au moins. À part les riches, le gouvernement n’est là pour soutenir personne. Comme le RN, qui a prestement quitté l’Assemblée au moment du vote final. Il serait dommage pour le RN que le texte ne soit pas adopté, non ?