Elle fut proclamée à la suite de l’adoption par la Convention nationale à la suite de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, telle un combat frontal contre l’obscurantisme de l’ancien régime. Mon collègue Jean-Hugues Ratenon est d’ailleurs l’auteur d’une proposition de loi pour que le 4 février soit le jour commun de célébration de l’abolition de l’esclavage.

Aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, Ségolène Amiot et Matthias Tavel, tous deux députés de la Loire-Atlantique, nous avons eu l’honneur de bénéficier d’une visite guidée par « le Cercle du Marronnage », l’une des associations organisatrices de l’événement.

De Nantes partirent 500 000 esclaves. À Nantes, la traité illégale perdura jusque 1830. La mémoire ne doit jamais être figée. Elle doit être une source d’inspiration pour les luttes contemporaines. Mardi, nous avons dénoncé les logiques de domination, de déshumanisation et de violences racistes qui perdurent.

À Nantes, marquée par la mémoire de la traite négrière, l’installation d’un centre de rétention administrative et le scandale récent de contrôles au faciès de grande envergure ravive des souvenirs douloureux. Les insoumis dénoncent ces maltraitances.

Nous avons chacune et chacun pu réaffirmer notre engagement plein et entier dans la défense des principes humanistes dans cette période d’offensive réactionnaire et révisionniste.

Un grand merci aux organisateurs et aux participants venus en nombre pour mettre en avant leur attachement aux principes de liberté, d’égalité, et de fraternité. La conquête et la préservation de nos droits sont des combats permanents.