En ce 28 mars, journĂ©e mondiale de l’endomĂ©triose, luttons pour des politiques adaptĂ©es Ă  la hauteur des besoins. Alors qu’une femme sur dix est atteinte d’endomĂ©triose, nous faisons encore face aujourd’hui Ă  un retard moyen de 7 ans avant de poser un diagnostic sur ces situations.

Aujourd’hui encore, le gouvernement fait le choix d’une politique des petits pas. Avec l’annonce d’une charte de sensibilisation des professionnels de santĂ© et des mĂ©decins libĂ©raux limitĂ©e Ă  la Nouvelle Aquitaine ou encore l’ajout de 20 centres de dĂ©pistage de l’endomĂ©triose. Nous demandons Ă  ce que ces dispositifs soient Ă©tendus Ă  l’ensemble du territoire national ! 

De mĂŞme, seul 15% des Ă©lèves bĂ©nĂ©ficient des trois sĂ©ances annuelles d’Ă©ducation Ă  la vie sexuelle et affective, 25% des Ă©tablissement n’en n’organisent pas. Le retard dans la prĂ©vention et la dĂ©tection est immense. Les dĂ©putĂ©s LFI-NFP avaient proposĂ© des moyens supplĂ©mentaires pour accroĂ®tre la prĂ©vention Ă  l’Ă©cole, dĂ©velopper la mĂ©decine scolaire, pour diagnostiquer plus tĂ´t l’endomĂ©triose. Le gouvernement a prĂ©fĂ©rĂ© balayer cette proposition. 

En 2022, les dĂ©putĂ©s ont demandĂ© Ă  l’unanimitĂ© la reconnaissance de l’endomĂ©triose comme affection de longue durĂ©e alors que 70% des femmes atteintes d’endomĂ©triose souffrent de douleurs chroniques invalidantes. Le gouvernement a fait le choix de ne pas appliquer cette demande de la reprĂ©sentation nationale et de sabrer dans les moyens de la recherche. Sur les 25 millions annoncĂ©s en 2022, nous sommes redescendus Ă  8 millions.

N’en dĂ©plaise au gouvernement, la dĂ©tection et prise en compte de l’endomĂ©triose nĂ©cessite bien plus que des effets d’annonces sans lendemain. DĂ©putĂ©s LFI-NFP, nous nous battons pour une politique de prĂ©vention et de santĂ© Ă  la hauteur des besoins !