Avec Jean-Luc Melenchon, mes collègues députés et des représentants du Pastef, nous nous sommes rendus à l’île de Gorée.
Cette île, qui a vu naître Jean-Baptiste Belley, premier député noir de la République Française, était auparavant un haut lieu du commerce d’esclaves en Afrique.
La traître négriere transatlantique constitua un crime contre l’humanité dont la reconnaissance a été rendue possible en France par la loi Taubira en 2001 et au niveau européen en 2020 grâce aux efforts de Younous Omarjee. En ce mois des abolitions, n’oublions jamais la lutte des esclaves pour leur liberté.
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO et conservée pendant des décennies par Joseph Ndiaye, la maison des esclaves retrace la sombre histoire du commerce triangulaire.
Cette visite hautement émouvante nous conforte dans le combat humaniste, sans cesse renouvelé, pour la dignité et la liberté de chacun d’être maître de sa vie et de son destin.