Ce samedi 9 juillet, j’avais prévu deux points de rencontre en circonscription à Aulnay. Sous un barnum, avec table et chaises autour d’un verre, l’idée était de mettre en place une sorte de permanence itinérante en plein air. Des moments d’échanges avec les habitantes et les habitants pour évoquer les sujets qui vous préoccupent sur les enjeux personnels, locaux et nationaux.
Nous avons pu être présents avec les militants de la NUPES au Vieux Pays, de 14h à 16h. Nous avons eu de belles discussions sur la situation politique nationale depuis le second tour de l’élection, et j’ai même pris un rendez-vous avec une association pour travailler sur les questions de handicap.
Et puis la police municipale, qui était déjà venue contrôler notre autorisation préfectorale est revenue à 16h, alors que nous étions en train de ranger notre installation, pour nous indiquer que nous aurions dû demander une autorisation de la mairie pour occuper l’espace public. Si le droit est du côté du maire qui dispose de pouvoirs de police, chacun sait qu’une certaine tolérance existe pour ce type d’initiative qui ne génère pas de troubles sur le domaine public. À Bondy par exemple, il n’y a jamais eu de problème. L’autorisation préfectorale aurait dû suffire et la police municipale aurait dû faire preuve de tolérance. Las ! La permanence itinérante à la Rose des vents a dû être annulée. Cela n’affecte pas notre mobilisation et nous resterons déterminés et disponibles pour les habitantes et les habitants.