Les mots étaient bouleversants, décrivant une situation critique. Cet après-midi, nous avons reçu des médecins de PalMed, de retour d’une mission humanitaire dans la bande de Gaza. Venus en soutien aux soignants sur place, ils ont été les témoins d’une crise humanitaire et sanitaire d’une ampleur inégalée. Hôpitaux aux taux d’occupation de 200, 300 % ; soignants sous-dotés en matériel et en médicaments…
Ils et elles sont dépassés par le flot continu de patients qui présentent des blessures de guerres et des traumatismes psychiques inouïs. Ils et elles ressentent le dégoût et l’injustice face à la punition collective qui s’abat sur le peuple palestinien.
Leur appel est simple : la fin de l’horreur qui règne à Gaza. Un cessez-le-feu est impératif pour protéger une population civile exsangue. Nécessaire pour construire un après: les séquelles physiques et psychologiques se comptent déjà par dizaine de milliers.