L’État doit donner des moyens pour traiter la lutte contre les violences intra familiales et sexuelles de façon multidisciplinaire
Les violences intra familiales et sexuelles sont des fléaux qui appellent des réponses multiples et immédiates. À l’hôpital Jean Verdier de #Bondy, l’unité médico-judiciaire s’attelle à cette tâche difficile dans une approche pluridisciplinaire qui mêle santé, social et judiciaire.
J’ai pu découvrir hier matin cette unité au fonctionnement unique dans le département de la Seine-Saint-Denis. Une quarantaine de professionnels assurent la prise en charge des victimes offrant des soins et un soutien psychologique. Tous les jeudis depuis 6 mois, une permanence est assurée en lien avec la police nationale afin de faciliter le dépôt de plainte. Enfin, depuis lundi, une permanence juridique est assurée en début de semaine grâce à un partenariat avec le barreau du département.
Malgré une démarche volontariste, le service reste confronté aux mêmes difficultés de l’hôpital public en France : travail en sous effectif et moyens octroyés en fonction d’un barème de passages. Le secteur privé ne se gêne pas de ces considérations : il bénéficie de la tarification à l’acte et récupère donc les opérations les plus rentables. Les services médicaux au nord du département sont ainsi traités par un groupement d’intérêt public à Argenteuil.
La France insoumise s’oppose à ces inégalités de traitement et propose depuis des mois des solutions pour sauver l’hôpital public. Par ailleurs, la lutte contre les violences intra familiales et sexuelles appelle des moyens conséquents que l’État refuse d’octroyer malgré les prises de position publiques. L’approche pluridisciplinaire à #Bondy est une réussite. Elle doit être étendue dans le département comme en France.
Merci au directeur et aux équipes impliquées dans le fonctionnement de l’unité pour leur accueil et disponibilité.
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