Les renoncements sur l’aide publique au dĂ©veloppement (APD) ont trop durĂ© alors qu’elle pourrait ĂŞtre sabrĂ©e de 30 % en 2025. Ses principes sont imparfaits, car le système français repose aussi sur des prĂŞts qui ne sont pas de nature Ă atteindre les objectifs fixĂ©s et ne garantissent pas l’autonomie stratĂ©gique des pays aidĂ©s. Mais le prĂ©sident Macron se paye de mots, en parlant de solidaritĂ© internationale, plusieurs mois après le sommet pour un Nouveau pacte financier mondial qui a accouchĂ© d’une souris.
Ce choix austéritaire de coupes budgétaires drastiques dans le budget 2025 ne permettra pas d’atteindre l’objectif de 0,7 % du revenu national brut pour l’#APD. Il abîme toujours plus notre diplomatie sur la scène internationale, 2 ans après la suppression du corps diplomatique. L’APD pourrait en effet constituer un outil de solidarité entre les peuples et non plus un outil de domination, soumis à une logique de rentabilité.
Le financement de l’APD doit ĂŞtre repensĂ©, avec un rehaussement de la taxe sur les transactions financières et des moyens pour contrĂ´ler son recouvrement. Ces travaux devront ĂŞtre engagĂ© dès les discussions budgĂ©taires qui viennent.