Rencontre avec une association de défense des rapatriés d’Indochine présidée par le Bondynois Daniel Freche
J’ai reçu aujourd’hui des membres du collectif des Eurasiens pour la préservation du centre d’acceuil des Français d’Indochine (CEP CAFI). L’occasion de parler des manquements de la France sur la question des rapatriés d’Indochine. Une cause portée de longue date par Daniel Freche.
40 000 personnes furent rapatriées vers la France entre 1954 et 1974. À l’instar des harkis, celles-ci vécurent un réel déclassement et déracinement. Placés dans des camps, encadrés strictement par les autorités françaises, privées d’aide et de services publics, ces personnes furent traitées comme des parias pour la France.
Depuis, aucune reconnaissance ni travail mémoriel sur ces anciens conjoints de militaires français et leurs enfants rapatriés d’Indochine n’ont été réalisés. Je soutiens le CEP CAFI dans sa demande de reconnaissance et de réparation des préjudices subis.