InterpellĂ©s par les agents publics de France Travail du dĂ©partement, nous, dĂ©putĂ©s insoumis de la Seine-Saint-Denis, dĂ©posons collectivement une question Ă©crite Ă la ministre du travail Catherine Vautrin contre la nĂ©gation de leurs droits.Â
Nous soutenons leur légitime demande de percevoir la prime de fidélisation réservée aux agents publics dans le département :
Mme Nadège Abomangoli interroge Mme la ministre du travail, de la santĂ©, des solidaritĂ©s et des familles sur la question des agents publics de PĂ´le Emploi – France Travail et leur droit Ă la prime de fidĂ©lisation en Seine-Saint-Denis. Des agents publics des PĂ´le Emploi – France Travail ont fait part Ă Mme la dĂ©putĂ©e de leur interrogation quant Ă leur droit Ă toucher la prime de fidĂ©lisation en Seine-Saint-Denis, qui permet de toucher 12 000 euros après cinq ans de travail dans la fonction publique dans le dĂ©partement. Cette prime a Ă©tĂ© mise en place dans le cadre du plan du Gouvernement « l’État plus fort en Seine-Saint-Denis ». Suite Ă la fusion de l’ANPE public et des AssĂ©dic privĂ©s en 2008, ces agents, comme 20 % d’entre eux Ă l’Ă©poque, ont fait le choix de rester sous statut public, malgrĂ© les sacrifices que cela impliquait, comme le renoncement au quatorzième mois proposĂ© aux agents privĂ©s. En Seine-Saint-Denis, ils sont au nombre d’une centaine environ aujourd’hui. Dans un dĂ©partement au taux de chĂ´mage de plus de 10 %, ces agents jouent un rĂ´le particulièrement important. Des reprĂ©sentants syndicaux de ces agents publics ont rencontrĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral de France Travail pour lui demander s’ils pouvaient bĂ©nĂ©ficier de cette prime. Ce Ă quoi ils ont reçu pour rĂ©ponse qu’ils n’Ă©taient pas concernĂ©s. Mme la dĂ©putĂ©e demande donc, avec ces agents publics des PĂ´le Emploi – France Travail, une clarification sur cette question qui touche plus largement Ă leur statut. Elle demande pourquoi, s’ils ont fait le choix de demeurer agents de l’État, ils se voient refuser les droits accordĂ©s Ă leurs pairs dans d’autres secteurs. Mme la dĂ©putĂ©e demande aussi Ă Mme la ministre pourquoi, s’ils ne sont pas concernĂ©s par ces droits, ils n’ont pas la possibilitĂ© non plus de bĂ©nĂ©ficier des droits accordĂ©s Ă leurs collègues de statut privĂ©. Elle lui demande enfin quelles initiatives sont envisagĂ©es, de manière gĂ©nĂ©rale, Ă propos du statut et des droits de ces travailleurs de France Travail ayant fait le choix de rester des agents de l’État.