Cette troisième journĂ©e en Bolivie a Ă©tĂ© marquĂ©e par une visite de l’Ă©cole Jacinto Román Yavita dans la rĂ©gion du Grand Chaco. Sujette habituellement Ă  des Ă©pisodes de sĂ©cheresse sĂ©vère, cette rĂ©gion fait face Ă  un grand dĂ©fi d’adaptation et de rĂ©silience face au dĂ©règlement climatique. Les projets Ă©ducatifs passent par l’intĂ©gration des savoirs indigènes au projet socio-Ă©ducatif.

Avec le programme « école rĂ©siliente » au sein duquel l’UNICEF est partie prenante, cette nĂ©cessaire adaptation s’accomplit notamment via le « projet socio-productif », qui n’est pas l’intĂ©gration de travaux manuels dans le cursus scolaire. Il s’agit d’allier systĂ©matiquement savoirs thĂ©oriques et application pratique directe pour la protection de l’environnement et de soi-mĂŞme. En effet les problĂ©matiques de nutrition sont au cĹ“ur du quotidien dans ce secteur isolĂ© et vulnĂ©rable du point de vue agricole. 

Le programme « école rĂ©siliente » au sein duquel l’UNICEF est partie prenante s’appuie sur la rĂ©appropriation de savoirs anciens et Ă  l’expertise des communautĂ©s locales avec la participation de toutes et tous, dès le plus jeune âge. J’ai ainsi pu Ă©changer avec « prof MoĂŻse », le premier enseignant de classe maternelle en Bolivie ( ils sont deux ! ) 

La crise climatique que nous connaissons et qui est amenĂ©e Ă  s’intensifier ne doit pas dĂ©boucher sur une rĂ©ponse purement descendante et coupĂ©e des rĂ©alitĂ©s. Cela est d’autant plus nĂ©cessaire dans les territoires ,comme le Grand Chaco, mais aussi par exemple les dĂ©partements français ultramarins, qui se trouvent en première ligne des impacts du changement climatique.