Hier c’Ă©tait la journĂ©e internationale du droit Ă l’avortement, pourtant nous sommes toujours en attente d’une protection de ce droit fondamental via une inscription dans la Constitution. Cette promesse, faite par le prĂ©sident Macron, n’a toujours pas Ă©tĂ© tenue.
Pourtant l’AssemblĂ©e Nationale avait votĂ© la proposition de Mathilde Panot, prĂ©sidente de notre groupe LFI-NUPES, visant Ă inscrire ce droit dans la Constitution. De mĂŞme, le SĂ©nat a votĂ© pour inscrire ce droit dans la Constitution. C’est maintenant au gouvernement d’agir.Â
C’est d’ailleurs ce que dit la Commission nationale consultative des droits de l’homme qui appelle Ă inscrire sans dĂ©lai ce droit dans la Constitution.
C’est ce que demandaient encore les nombreuses personnes et associations Ă place de la RĂ©publique hier soir.
Partout dans le monde, ce droit est mis en péril. Aux États-Unis certaines femmes sont poursuivies en justice pour avoir exercé leur droit à disposer de leur corps. De même en Pologne et dans un nombre croissant de pays.
En France aussi ce droit est malheureusement menacĂ©. Alors qu’une droite extrĂŞme et une extrĂŞme droite souhaitent contrĂ´ler le corps de femmes, la destruction des services de maternitĂ©, notamment en Seine-Saint-Denis, et les attaques contre le planning familial rendent le droit Ă l’avortement de moins en moins effectif. Il n’y aura plus de maternitĂ© Ă Bondy, et notre dĂ©partement manque de sages-femmes.Â
Du Texas à Varsovie, en passant par #Aulnay, #Bondy et les #Pavillons-sous-Bois, ce droit doit être partout défendu !
Nous avons l’opportunitĂ© d’envoyer un message fort en protĂ©geant ce droit et en permettant qu’il soit effectif partout ! Ă€ Macron d’enfin agir.